En juin 2021 j’ai passé la certification ISTQB Test Analyst et je vais indiquer ce qui m’a marqué. C’était une formation à distance (covid oblige) sur 4 jours. L’après-midi du dernier jour était consacré à l’examen.
Comme toutes les certifications ISTQB (International Software Testing Qualifications Board), une partie de la préparation à l’examen repose sur l’apprentissage du vocabulaire. Rien de bien nouveau, le vocabulaire ayant déjà était vu au niveau fondation mais encore faut-il ne pas avoir passé la certification il y a plusieurs années (c’était mon cas). La formation entre dans le détail du rôle de l’analyste de test. Comment travaille-t-il avec les autres membres de l’équipe (responsable de test, testeurs, développeurs…) ? A quels moments intervient-il en fonction de l’organisation du projet (cycle en V, agile…) ? Que produit-il ? Comment ?
Le point central de la formation concerne les techniques de conception des tests (analyse des valeurs limites, partitions d’équivalence, tables de décisions, transition d’état…). Ces techniques ont déjà été abordées lors de la formation fondation mais ici on rentre dans le détail avec des cas plus complexes. Cette partie prend une place importante lors de l’examen. Nous avons fait beaucoup d’exercices pour comprendre ces différentes techniques. C’est ce qui nous a majoritairement occupé.
L’examen est assez copieux, il dure 3 heures et il faut 65% de bonnes réponses. Il avait la particularité d’être à distance, je l’ai donc passé depuis chez moi. Il faut un peu organiser son bureau pour ne pas avoir de choses qui pourraient être litigieuses (double écran, livres…). Tout au long de l’examen on est filmé par la webcam de l’ordinateur (donc de face) et de coté par son propre téléphone portable disposé à 3 mètres. Pas le droit aux feuilles de brouillons mais une ardoise effaçable fait l’affaire. A noter que bien que les techniques de test concernent une bonne partie de l’examen, on peut très bien réussir même avec un score pas génial sur cette partie. En effet il est possible de se rattraper avec le vocabulaire et les différents concepts que l’on voit lors de la formation. Il faut noter que cette certification à la réputation d’être la plus difficile des certifications ISTQB.